Juliette Liautaud
2016


La quête échouée d’un ermite dans les montagnes de Roquebrune se transforme en variation de matière et de couleur entre abstraction et figuration : roches, plantes, cavernes apparaissent et disparaissent au rythme du balancement de la figurine qui donne son nom au film. Les défauts de la matière, assumés et joués, comme autant d’autres microscopiques sanctuaires, répondent par le filmique à cette errance de fortune.
«L’ermite dormait peut être, la chimie et la lumière ne voulaient pas se mettre d’accord, mais le vent, la pluie et le sommeil tournoyaient sans cesse…»
«la moitié de la promenade consistant à revenir sur nos pas» (RW)
« dans la nature, l’invraisemblable c’est l’ordinaire(…) je fais retraite – non pas à l’intérieur de moi-même, mais en dehors de moi-même, de sorte que je devienne un tissu de perceptions» (AD)
« arched alone/flow to one of wonder/look/the lonely wait is ending/extend your meaning-centers/you/rocking-winners/monsters all» (rw)
SE07, Recuerdo de mi santuario, Juliette Liautaud from STEREOEDITIONS on Vimeo.